mardi 19 février 2019

Compte rendu de la réunion du lundi 18 février 2019 qui s'est déroulée a Carrefour St Serge
-> Environ 20 personnes

-> Sujets abordés :

     -> Des Gilets Jaunes ont été aux tribunal pour soutenir 4 de nos camarades interpellés lors de la manifestation de samedi dernier. Sur les 4 personnes, 2 ont accepté de passer en comparution immédiate. En comptant les délibérations des juges, la séance a durée un peu plus de 2 heures. Que se soit la juge ou bien le procureur, nous avons pu clairement voir que la justice cherche a mettre la pression sur les Gilets Jaunes. On peut voir que tout le monde est considéré comme casseur a partir du moment ou l'on se trouve au même endroit que quelqu'un qui brule un plot en plastique ou bien qui jete un caillou sur un policier. En gros, si vous voyez que ça dégénère, il ne faut pas être a côté de ces personnes là sinon cela veut dire que vous soutenez. La justice oublie juste que si nous manifestons, c'est bien parce qu'il y a un problème dans ce pays. Concernant nos camarades, ils ont eu le droit a 48 heures de garde à vue. Concernant les peines, 1 premier Gilet Jaune a vu son jugement reporté au 13 mars 2019 pour lui laisser le temps de préparer sa défence. En attendant, il écope d'une interdiction de manifester durant 1 an sur tout le Maine et Loire et il doit pointer 1 fois par semaine à la Gendarmerie. Le 2 ème écope de 3 mois de prison avec sursis, 1 an d'interdiction de manifester dans le Maine et Loire et dois lui aussi pointer 1 fois par semaine à la gendarmerie. Le 3 ème écope de 8 mois de prison avec sursis, 1 an d'interdiction de manifester dans le Maine et Loire, de pointer 1 fois par semaine à la gendarmerie et il doit prouver qu'il est actif dans sa recherche d'emploi. Le 4 ème a vu son jugement reporté au 16 octobre 2019 parce qu'il doit passer des tests psychatriques. Il écope tout de même pour le moment, de 1 an d'interdiction de manifester dans le Maine et Loire et doit pointer 1 fois par semaine à la gendarmerie. Quand au 5 ème, étant mineur, il doit passer devant un juge pour enfant et pas de nouvelles.
Une personne a rappellé qu'en 2003, lors d'une manifestaion dans les bureau du MEDEF ou il y a eu des dégradations, la peine maximum était de 1 mois de prison avec sursis. Nous voyons donc clairement qu'il y a un coup de pression de mis sur les Gilets Jaunes. Se sont donc des sanctions à caractère politique que donne la justice.
     -> Concernant la manifestation de samedi, il y avait a peu près 500 personnes. Une petite altercation avec des personnes qui tractaient pour un parti politique alors qu'on sait qu'il ne faut pas. Du coup, ils ont arrêté. Et sinon, lors de la marche, quelques feu de plots en plastique ont eu lieu ainsi qu'un feu dans une grande benne a ordures. En plus de la manifestaion, des Gilets Jaunes sont restés toute l'après midi au ralliement pour discuter avec les angevins. Bonne ambiance et pour cette fois ci, nous avions une guirlande de gilets jaunes, un petit stand avec les tracts a disposition, un panneau avec des articles de presses plus des slogans écrit a la craie sur les pavés.
     -> Une fois de plus, petit débat sur l'organisation de la manif et des débordement qu'il peut y avoir. Il sera proposé pour samedi prochain de faire une marche plus courte et de terminer celle ci au ralliement ( 16h00-16h30 ). Le but, se montrer pour discuter avec les passant. Poser des questions aux gens pour savoir ce qu'ils ont obtenu et ci cela leur convient histoire de lancer la discution et pourquoi pas, lancer un débat public avec un mégaphone. Quand à ceux qui veulent continuer la marche, et bien ils pourront le faire.
     -> Concernant l'action qu'il y a eu dans le tramway, 5 gilets jaunes ont aborder les voyageurs pour les inciter a venir manifester. Peu de monde le samedi matin mais a refaire tout de même. Les Gilets jaunes s'étaient donnés rendez vous devant la gare d'Angers a l'arrêt de tram et ont fait quelques aller retour entre la gare et l'hopital. A l'aide d'une sono, des bout de discours de Macron ont été diffusé dans le tram. La prochaine fois, a voir si on ne peut pas mettre des affiches dans le tram en même temps.
     -> Concernant les média et leur discours actuels sur le mouvement des Gilets Jaunes qui devient antisémite, raciste. Il faut rappeler que c'est faut et que être antisioniste ne veut pas dire que l'on aime pas les personnes juive. Etre antisioniste veut dire que l'on est pas d'accord avec la politique que mène actuellement Israel. Leur gouvernement se dit sioniste, c'est a dire que les règles religieuses font office de loi politique. En gros, c'est la religion qui dicte les règles de la société. On a le droit de ne pas être d'accord avec cela. Les médias cherche a nous faire croire que dire " t'es un con de sioniste " veut forcément dire, " t'es un con de juif ". Ils nous prennent vraiment pour des imbéciles. Pour info, en Israel, si vous êtes une personne noir et juive, vous n'êtes pas forcément la bienvenue. Ne tombons donc pas dans le piège tendu par les médias.

-> Actions :

     -> Rdv mardi 19 février à 17 heures, place du ralliiement pour une contre manifestation. Le Parti Socialiste a lancé une mobilisation pour dire " stop à l'antisémitisme ", " stop au racisme ". Nous, nous disons, stop aux amalgames et stop a la bétise. Nous savons que parmi les Gilets Jaunes il y a certainement des personnes pas très fute fute mais il ne faut pas faire de généralisation.
     -> Rdv samedi 23 février entre 13h30 et 14 heures au jardin du Mail pour la manifestaion. Il sera proposé de terminer la marche entre 16h00 et 16h30 au ralliement pour discuter avec les angevin et pourquoi pas, lancer un débat publique.
     -> Rdv samedi 23 février entre 10h30 et 11 heures au ralliement pour celles et ceux qui voudraient aider a l'instalation d'un petit stand.
     -> Rdv samedi 23 février à 9h30 devant l'arrêt de tram qui se trouve devant la gare SNCF pour essayer d'aller convaincre des angevins de venir a la manifestaions de l'après midi.
     -> Rdv dimanche 24 février à 10h00 à Monplaisir devant le bar chez Jacky, place de l'Europe pour aller discuter avec les habitants.

1 commentaire:

  1. Noir comme un Black bloc, jaune comme le gouvernement qui a eu la peur de sa vie, voici un pamphlet de cent pages où Marc-Edouard Nabe s’adresse aux pauvres Gilets jaunes qui ont tout raté en restant au niveau des pâquerettes.
    Comme Une lueur d’espoir sur le 11-Septembre (octobre 2001) ou L’Enculé sur DSK (octobre 2011), Aux rats des pâquerettes est le premier livre d’écrivain sur le mouvement des Gilets jaunes (mars 2019). Un constat colérique et terrible sur un rendez-vous loupé du « peuple » avec l’Histoire. À se tordre de rire… jaune !

    Aux rats des pâquerettes par Marc-Edouard Nabe (en antiédition comme d’habitude) ­­– 100 p. – 22 euros – à commander sur marcedouardnabe.com et disponible à la librairie Le Dilettante, 7 place de l’Odéon, 75006 – Paris.
    EXTRAIT :

    Ça partait bien tout ça, putain !… Et puis, pschitt… Les Gilets se sont dégonflés. De semaine en semaine (déjà, c’est quoi cette soumission à ne manifester qu’hebdomadairement et à endroit fixe et déclaré ?), « le mouvement s’est essoufflé » comme disent, en s’en réjouissant, ces ordures de médias. Les révoltés du samedi ne pouvaient pas aller bien loin dans la « révolution ». C’est plutôt une révolte d’employés : manifs dans des lieux et à des heures autorisés par la préfecture, toujours le même jour, le samedi, parce qu’ils ne travaillent pas, et avec dispersion à 19 heures pour aller manger… Le dimanche, on panse ses plaies et le lundi, on reprend son boulot d’esclaves… Non, la Révolution, c’est pas ça, les mecs !

    Il fallait se douter que Nabe sortirait un livre sur le sujet car il écrivait déjà dans un texte non signé du Nabe’s News n° 18 (27 décembre 2018) :

    Il fallait pas y croire, voyons ! Bien sûr, ça a un peu frémi le premier décembre, mais très vite les Gilets ont montré leurs jaunes visages : celui de la peur de transformer leur mouvement en révolution. Il aurait fallu savoir faire des sacrifices comme en 1789, en 1848, en 1870, et même presque en 1968… L’objectif Élysée était excellent pour les révoltés et baisés de première, portés par l’exaspération, mais étaient-ils prêts à laisser 200 Gilets Jaunes, ou plutôt rouges, sur le carreau ? Non, évidemment ! C’est pourtant à ce prix (200 morts et non 100€) qu’une véritable révolution pourrait avoir lieu : en prenant le palais de l’Élysée, en saccageant tout dedans, et en forçant Macron a être présent, avec sa femme, à côté d’un Gilet leader non cagoulé qui parlerait face caméra à la France des minables (aussi bien celle des riches que des pauvres). Hors cela, pas de salut ! Gilets Jaunes, encore un effort pour être révolutionnaires !
    À partir du moment où les Gilets Jaunes se sont désolidarisés des casseurs, c’était foutu. Comme tous les beaufs, ils ne comprennent pas que les casseurs sont le fer de lance de leur liberté… Sans casseurs, pas de changement réel. Il fallait assumer les casseurs et se fondre à eux, et même leur rendre grâce pendant qu’ils rendaient gorge au Pouvoir.

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